La station du col de la Loge accueille les skieurs de fond depuis 1973.
40 ans plus tard, elle poursuit son développement en étoffant son offre d’activités 4 saisons.
Au début des années 1970, plusieurs personnalités locales envisagent de développer une activité autour du ski et de la neige au col de la Loge.
Mais, à l’époque, personne ne connaît le ski de fond. On pratique plutôt une sorte de ski de randonnée sur de larges planches en bois, qui fonctionnent bien en descente mais s’avèrent lourdes lors de pourcentages plus élevés.
Sur le site du col de la Loge, il n’y a aucun bâtiment. Une simple croix en bois, en mauvais état, trône sur les lieux.
Tout s’accélère avec la venue à La Chamba d’Antoine Pinay, ancien président du conseil des ministres, à l’occasion de la fête du 14 juillet 1972. Les élus locaux en profitent pour lui soumettre leur idée autour du ski et de la neige. Apparemment assez convaincu, Antoine Pinay les encourage à monter les dossiers nécessaires à la création de la station.
Une première réunion est organisée fin 1972 dans la salle des fêtes de Jeansagnière, sous la houlette d’André Bartholin, Joseph Pouvaret et Joseph Marchand, à l’époque respectivement maires de La Chamba, La Chambonie et Jeansagnière.
Un an plus tard, en 1973, l’activité ski de fond est officiellement lancée par la société d’économie mixte pour l’aménagement du Forez : SEMAFOR. Des baraques de chantier sont prêtées par la ville de Montbrison pour assurer l’accueil sur le site.
Cette même année, l’association du foyer de ski de fond est créée, un premier scooter des neiges est acheté et la première course FFS (Fédération française de ski) est organisée.
SEMAFOR engage également la construction du chalet du col de la Loge (bar, restaurant, hébergement). Sa construction débute en 1975 et il est inauguré en 1976. Sa gestion est confiée à l’association «Centre école de ski de fond ».
La première dameuse arrive en 1978 par une dotation du conseil général.
En 1979, Bâtir et Loger lance à son tour la construction d’un logement, au bord de la route.
En 1985, la loi relative au développement et à la protection de la montagne (dite « loi Montagne ») est votée. Elle donne la possibilité aux collectivités locales d’instituer une redevance pour l’accès aux pistes de ski de fond balisées et régulièrement damées. A partir de 1986, 4 communes décident d’appliquer cette redevance pour la pratique du ski de fond : La Chamba, La Chambonie, Jeansagnière et Saint-Jean-la-Vêtre.
En 1986, le conseil général crée quant à lui, l’association départementale « Loire Forez Ski de Fond ».
En 1987, le syndicat intercommunal de la Zone Nordique du Haut-Forez Col de la Loge voit le jour. Un scooter plus performant avec un traîneau et du matériel de secours sont achetés.
Le conseil municipal de Jeansagnière décide de créer des pistes dites « forestières ». Elles contribuent au développement du ski de fond sur des pistes plus appropriées.
Le chalet d’hébergement est rénové et inauguré en 1994. Deux ans plus tard, en 1996, le garage-écurie et la station météo sont construits et la première fête estivale est organisée au col de la Loge .
En 2003, le chalet appartenant à SEMAFOR devient propriété de la communauté de communes des Montagnes du Haut-Forez. Le syndicat intercommunal est dissout deux ans plus tard.
En 2005, la communauté de communes entreprend la construction du chalet de location / salle hors-sac, au départ des pistes.
Une nouvelle dameuse, la PB.100, est acquise en 2006. Elle permet un travail de très bonne qualité, même par faible épaisseur de neige. De même, un nouveau scooter des neiges est mis en service en 2012.
En 2017, la communauté de communes des Montagnes du Haut-Forez fusionne avec trois autres intercommunalités. Loire Forez agglomération, issue de cette fusion, reprend la gestion du domaine nordique.
Dans le cadre du dispositif « pôle de pleine nature des monts du Forez », l’Agglo investit pour développer un tourisme 4 saisons de qualité au col de la Loge : acquisition d’une flotte de VTT à assistance électrique, aménagement d’une aire de jeux permanente, mise en place d’une webcam et d’une billetterie informatisée, aménagement d’une piste musher…
Autant d’actions pour révéler le potentiel d’une destination nature de premier choix, fréquentée chaque année par 15 000 à 20 000 personnes !